Pas toujours simple d’aborder le sujet de la téléassistance avec un parent ou un grand-parent. On marche sur des œufs : on veut veiller sur eux sans les infantiliser. Pourtant, ces petits boîtiers connectés ou ces montres au poignet peuvent véritablement changer la donne pour leur sécurité… et notre sérénité. Généralement proposée dès 20 à 30 € par mois, la téléassistance promue par le site pour.les.personnes.agees.gouv.fr, permet d’alerter les secours en cas de chute, de malaise ou de besoin urgent. De plus, certains CCAS proposent une participation au financement de cette dernière. Elle s'adresse particulièrement aux personnes âgées ou fragilisées, et peut même bénéficier d’un crédit d’impôt. Mais comment faire accepter à un proche, l’idée d’une téléassistance, que certains considèrent comme une privation de liberté ? Réponses dans cet article.
Dédramatiser sans minimiser : trouver le bon angle
Je me souviens des mots de ma grand-mère : tu veux me coller un bracelet comme à la prison ? Voilà le genre de réaction que vous pourriez entendre. Et c’est bien normal : accepter la téléassistance, c’est reconnaître une certaine vulnérabilité. Alors pour faire passer le message, mieux vaut parler de liberté plutôt que de dépendance. Expliquez que grâce à ce bouton discret, votre proche pourra continuer à vivre chez lui en toute autonomie, sans vous appeler à la moindre inquiétude. Un petit clic suffit pour être mis en relation avec un centre d’écoute 24h/24. Et si le mot « téléassistance » fait tiquer, utilisez une approche plus moderne : c’est comme une alerte connectée, un peu comme Siri, mais pour veiller sur toi si tu tombes ou si tu as un souci. » Bonus : certaines solutions, sont compatibles avec des montres, des capteurs ou des boîtiers très design. On est loin du vieux médaillon en plastique des années 90.
Valoriser les bénéfices au quotidien
Il ne s’agit pas seulement d’être « surveillé ». La téléassistance, c’est un réseau de sécurité invisible, qui laisse votre proche libre de ses mouvements, mais prêt à réagir si besoin. Et le plus beau ? Cela rassure aussi toute la famille. Fini les appels stressés toutes les 3 heures pour vérifier si Mamie va bien. Elle, de son côté, sait qu’elle peut appeler à l’aide sans déranger, même la nuit. Autre avantage souvent méconnu : certaines offres permettent de prévenir automatiquement plusieurs contacts (proches, voisins, infirmiers), ou de détecter une inactivité anormale. Cela devient un véritable outil de prévention au service du maintien à domicile. Et pour les plus connectés, certains dispositifs intègrent même un GPS pour localiser l’utilisateur à l’extérieur, très utile en cas de balade prolongée… ou de petite perte d’orientation.
Les bons arguments à retenir
Et si on testait ensemble… juste pour voir ?
Plutôt que de présenter la téléassistance comme un changement radical, pourquoi ne pas proposer un test temporaire ? Une semaine ou un mois à l’essai, juste pour se faire une idée, sans engagement. Cela permet souvent de désamorcer les peurs, surtout si l’on installe le dispositif ensemble. Vous pouvez même jouer la carte complice : on fait comme si c’était un gadget à tester pour donner ton avis au fabricant ! Et qui sait ? L’appel rassurant d’un opérateur bienveillant à 3h du matin pourrait bien convaincre plus efficacement que tous vos beaux discours. Et vous, avez-vous déjà trouvé les bons mots pour convaincre un proche d’adopter la téléassistance sans qu’il se braque ? Racontez-nous votre expérience dans ce domaine, elle pourra peut-être servir à d’autres lecteurs concernés.