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Les articles de Caroline LHOMME

Après avoir travaillé une quinzaine d'années dans l'édition, Caroline LHOMME, une rupture d'anévrisme lui a fait découvrir le monde du handicap.Aujourd'hui, elle profite de cette expérience douloureuse mais finalement très riche pour écrire sur des sujets très variés.

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Interview de Mathieu Thomas, athlète paralympique de haut niveau en para badminton

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Mathieu Thomas, athlète paralympique de haut niveau en para badminton, en phase de qualification pour les Jeux Paralympiques de Tokyo 2021, se confie à Handitec sur son handicap invisible, son parcours de sportif de haut niveau en équipe de France, et le fait de gérer ce quotidien avec ses jumeaux.

Voici son témoignage.

1/comment êtes vous devenu champion de para badminton ?

J’ai débuté ce sport vraiment par hasard, dans un club loisirs à 28 ans. À 30 ans j’ai décidé de me lancer dans la compétition et en même temps de faire les jeux paralympiques. Je découvre alors le para badminton et lors de ma première édition je remporte le titre de champion de France en Simple Homme en catégorie SL3. Cette médaille m’a donné envie d’aller chercher encore plus loin. J’ai construit mon projet au fur et à mesure, j’ai remporté de belles victoires au championnat d’europe, du monde et aujourd’hui je suis tout proche de me qualifier pour les jeux paralympiques, mon rêve.

2/ A quel moment ensuite avez-vous eu envie d’être père ?

Mon projet de devenir père remonte bien avant mon rêve Olympique , je crois que j’ai toujours eu cette envie, de fonder une famille. Après les choses ne se passent pas toujours comme prévu. Avec les chimiothérapie que j’ai eu à 17 ans, le rêve de concevoir un enfant naturellement était très limité. Nous avons dû passer par la case Pma (procréation médicalement assistée). Et après trois ans de procédure, avec six tentatives, 2 fausses couches nous avons eu la chance d’avoir des jumeaux. Le deuxième cadeau c’était de découvrir que nous allions avoir une fille et un garçon (Mila et Soa).

3/ En quoi votre handicap influe-t’il sur votre rôle de père ?

Pour le moment il influe peu car je suis jeune et que de faire du sport me permet de rester en forme mais je le sais bien : plus ils vont grandir et moi vieillir et plus ça sera compliqué. Je sais très bien que je finirai en fauteuil un jour alors je profite un maximum. Il y a certaines choses que je ne pourrai pas faire avec eux comme courir ou jouer au football comme tous les autres papas mais nous ferons du badminton.

4/ Comment envisagez-vous l’avenir ?

J’ai plein de projets et je ne cesse d’en avoir. Je suis serein sur mon avenir car je suis curieux et j’aime apprendre. Je ne sais pas encore exactement ce que je ferai mais ce qui est sur c’est que toutes mes expériences me serviront pour construire un projet encore plus fou. Je suis également un grand passionné et aujourd’hui toutes mes expériences m’ont permises d’atteindre mes objectifs. L’avenir je le vois sûrement dans l’entreprenariat, je me considère déjà comme un chef d’entreprise car je dois gérer plusieurs personnes et m’entourer des meilleurs dans des domaines variés afin de gagner l’or aux jeux paralympiques.

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